Temps des grands bruits

Les gilets jaunes protesteront cette fin de la semaine, on attend un confrontement dépassant les limites des demonstrations permises. L'état sortira de l'artillerie, selon le journal allemand "Zeit" (http://www.zeit.de, "Frankreich rüstet sich für neue Proteste", 2018/12/15). Si les gilets jaunes n'étaient pas d'accord avec des augmentations sur le carburant au début on s'est tourné contre le président "des riches", Emmanuel Macron. Mais il a des questions à suivre, comme tous les responsables en haute fonction chez l'état et les entreprises pour diriger un état d'économie dans la responsabilité pour le futur des générations. C'est un fait que des confrontations ralentissent toujours, même s'il changeront quelque chose. Mais si on n'est pas d'accord avec un président "des riches" on n'a même pas une base de négociation, car les présidents s'arrangeront toujours avec "les riches", avec leur pouvoir et leur responsabilité économique et sociale, en plus ils sont souvent des exemples à suivre. On est confronté au pouvoir de la rue, qui a, pour une fois, au moins un peu d'argent (employés des banques, etc.), comparé aux "riches," et il sera certainement necessaire de l'écouter pour maintenir la paix sociale dans un état de droit. Si on trouve une seule personne coupable pour la mettre au prison, la stabilité sera garantie, s'il y des centaines et des milliers elle ne le sera plus. Pendant que le président négocie le budget à présenter devant les membres de l'UE il payera de l'autre coté "quelques 10 milliards" d'euros  (http://www.lefigaro.fr, "Union européenne: Macron veut rassurer ses partenaires", 2018/12/14) pour calmer la situation intérieure. Le gouvernement populiste italien s'en prenait en outre à lancer des piques contre la France pourqoui on n'est pas traité comme des égaux (http://www.lecho.be, "Budget italien, budget français: deux poids deux mesures?", 2018/12/12). Qui garantira alors la stabilité des marchés, qui suivra des questions compliquées? On devra lire des journaux qui ne s'appuyent pas trop sur l'actualité des grands bruits. Mais on comprend pourquoi les gilets jaunes suivent peut-être l'exemple, car ces bruits arrivent du sérail.